Les mandats du secteur Enseignement Culturel

Mandats adoptés à l’issue du Congrès de Sommières II (2021)

Le SNAC-FSU revendique et défend la spécificité de l’enseignement des écoles nationales supérieures d’enseignement en architecture, patrimoine, arts plastiques et design, arts de la scène et arts vivants sous tutelle administrative ou pédagogique du ministère de la Culture, et par conséquent la nécessité d’un soutien public. Il défend les initiatives qui visent à mieux faire connaître ces écoles dès l’enseignement secondaire, y compris à l’international (meilleure intégration dans Parcoursup et Campus France, présentation systématique des formations et des diplômes dans des langues autres que le français, lutte contre les obstacles administratifs à l’entrée d’étudiants étrangers hors Union Européenne…) et soutient la création de filières préparatoires publiques – sur crédits publics – à l’entrée dans ces écoles.

Le SNAC-FSU revendique l’instauration d’un dialogue social sur la question de la parité femmes-hommes dans l’ensemble des corps enseignants du secteur, et ce quel que soit leur mode de désignation ou de recrutement. Afin d’atteindre cet objectif il revendique la mise en place d’une planification avec objectifs chiffrés (pourcentages genrés) et échéances temporelles strictes (à court, moyen et long terme) de tous les recrutements et désignations.

Le SNAC-FSU revendique et soutient toutes les mesures prises pour garantir l’égalité des chances, la diversité et la mixité sociale et culturelle étudiante dans toutes les écoles sous tutelle administrative ou pédagogique ministérielle (recrutement dérogatoire de non-bacheliers, profils atypiques, changement ou ouverture des critères sur Parcoursup, même ouverture des critères de recrutement dans les écoles préparatoires publiques). Il revendique la mise en œuvre de cette diversité étudiante dans les critères d’accréditation des établissements.

Le SNAC-FSU revendique une représentation obligatoire des étudiants dans tous les Conseils d’Administration et Conseils pédagogiques des établissements sous tutelle administrative ou pédagogique ministérielle selon le quota minimal de 15% revendiqué en Cneserac et la prise en compte de cette représentation étudiante dans les critères d’accréditation des établissements. Il exige la création de ces instances représentatives là où elles n’existent pas. Le SNAC-FSU revendique également la création de CHSCT élargis (futures formations spécialisées des CSA) incluant une représentation obligatoire des étudiants dans les établissements sous tutelle ministérielle.

Le SNAC-FSU dénonce le manque de réflexion sur les organisations du travail et la pédagogie pour maîtriser les risques de harcèlement ou de violences dans certains secteurs de l’enseignement supérieur culturel, secteurs identifiés depuis 2015 (une part des écoles d’architecture, d’art et de design et des écoles d’arts de la scène notamment). Dans certains de ces établissements, où de jeunes étudiantes (60% à 70% des effectifs dans certaines écoles d’architecture ou écoles d’art) sont formées par un corps enseignant à très forte majorité masculin (60 à 75% des effectifs enseignants dans certaines écoles d’architecture d’Île-de-France), cette non-parité et ce rapport pédagogique et hiérarchique doublé d’un rapport genré est particulièrement problématique et ne change pas depuis des décennies.

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